Publié dans Société

Propagation de la Covid-19 - Les patients préfèrent le test PCR au TDR !

Publié le mardi, 21 décembre 2021


« Jeudi, je commençais à tousser. Deux jours après, les douleurs s'amplifiaient et j'étais de plus en plus fatiguée. Alors, j’ai décidé de faire une analyse dans un établissement sanitaire où j’étais prise en charge. Une fois sur place, ma température était de 38° et mon toux alarmait mon médecin qui m'a immédiatement recommandé ainsi qu'aux membres de ma famille - eux qui souffraient de légers symptômes - de passer un test PCR. Avec mon état de santé, les longues files d'attente au Village Voara sis à Andohatapenaka me paraissaient insupportables. Le jour même, nous nous sommes rués vers l'Institut Pasteur de Madagascar. Mais malheureusement, seuls les individus qui vont partir en voyage y sont auscultés. Et encore moins, l'HJRA et l'hôpital Befelatanana ne disposent pas de matériel pour effectuer le test PCR. Toutefois, à la pharmacie,  il faut dépenser 65 000 ariary, rien que pour un TDR. Nous avons ainsi pris la décision de revenir à Andohatapaneka le dimanche après-midi. Mais hélas, il n'y avait plus de médecin pour nous recevoir. Nous avons dû attendre lundi pour pouvoir faire le test dans un autre établissement et ce n'est que le lendemain que nos résultats, tous positifs au coronavirus, ont été obtenus. A partir de cet instant-là, les membres de ma famille ont pu enfin débuter la prise des médicaments adaptés. Heureusement pour moi, dès l'apparition des premiers symptômes, j’ai commencé à prendre des comprimés. Le médecin a juste renforcé mon traitement », a témoigné une jeune maman, actuellement mise en quarantaine avec sa famille.
C'est à cette histoire que le parcours du combattant des gens voulant faire un test PCR à Antananarivo se résume. Et cette jeune mère de famille n'est pas la seule qui préfère le PCR au TDR. Et même si l’affluence au niveau des centres de santé de base (CSB II) est importante, les files d’attente interminables dans l’enceinte du Village Voara sont encore pires. Malgré tout, quelques employés d'une grande société ont également partagé leur souhait voire recommandation émanant de leur patron de passer un test PCR.
Faut-il rappeler qu’afin de rompre les chaînes de contamination du coronavirus, le Gouvernement  malagasy à travers le ministère de la Santé publique met gratuitement à la disposition de la population des tests de diagnostic rapide (TDR) antigéniques auprès des CSB II situés dans les Régions d’Analamanga,  Vakinakaratra  et Haute-Matsiatra. A Antananarivo, la liste communiquée par le ministère de la Santé publique est composée des CSB II situés à Isotry central et annexe, Centres de soins et de santé (CSS) et  Centres de santé maternelle et infantile (CSMI) sis à Tsaralalàna, Ambohipo, Ambohitsoa, Ambohidroa, Ambohimanarina, Analamahitsy, Ampasanimalo, Antohamadinika, Amboniloha, Ambohimangakely, Andohalo, Antsahamamy, Andraisoro et Mahamasina.
Mais toujours est-il que certains CSB II localisés dans la capitale ne proposent plus depuis quelque temps ce service. Et pour cause, nombreux patients, bien qu’ils aient des symptômes de la Covid-19, présentent tous des résultats négatifs à l’issue de leur test. Quelques médecins œuvrant dans les CSB II ont ainsi décidé de procéder au traitement syndromique comme lors de la première et deuxième vague, sans passer à un TDR.
K.R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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